Irigny, le centre

Centre Irigny

Partir de la mairie.

1-La fontaine :

Logée dans la façade de la mairie, superbe fontaine de pierre. Se diriger en face vers une tour de pierre sombre, le château des archevêques

2- Le château des archevêques (voir cet article)

Si la visite correspond aux heures d’ouverture de la bibliothèque, entrer et prendre à droite l’escalier qui permet de découvrir l’intérieur de la tour.

Revenir vers la mairie et descendre l’avenue de Bezange.  Bezange la Petite est un village de Lorraine, à 30 km à l’est de Nancy. Très durement éprouvée durant la guerre de 1914, occupée en 1940, attaquée en 1944 par l’armée américaine de Paton, totalement détruite. Commune filleule d’Irigny qui, en juin 1945, y envoie un wagon d’objets de première nécessité et un chèque pour aider à la résurrection du village. Ce parrainage fut l’un des premiers de l’époque. Sur la gauche, la stèle érigée à la mémoire de l’Abbé Pierre.

3- Point de vue : L’avenue de Bezange conduit à une terrasse « la cadette » offrant un vaste panorama sur la vallée du Rhône, et sa rive gauche : la raffinerie de Feyzin, en face,  le clocher de Feyzin sur les hauteurs et, dans le lointain, vers la gauche, les tours de la cité des Minguettes de Vénissieux. Quand le temps est clair, on peut voir au loin la chaîne du Mont Blanc. En contrebas de la terrasse, jardins privatifs et espace boisé.

4- L’église St André : Bâtie à partir de 1689, en remplacement d’une ancienne église « trop petite et menaçant ruine », c’est un édifice de pierre sombre, robuste et massif, au clocher déporté sur le côté de la nef (voir cet article). Prendre à droite, en passant devant la salle Saint André, une ruelle dominée par la tour crénelée dit  « des Dîmes ». On remarque au n°8 une vieille porte entourée de colonnettes. En levant les yeux, à gauche et à droite, des traces d’un mur de l’ancien château. Le n°6 est une maison de pierre dotée d’une tour. Quitter le parvis de l’église et prendre à droite.

5- La rue de l’église : Rue en arc de cercle bordée à gauche par une série de vieilles maisons. Le n°7 est une des plus anciennes maisons d’Irigny, avec son petit perron de pierre arrondi, ses corniches sous les fenêtres du 1er étage. Au n°11, une statue de la Vierge dans un alvéole de la façade. A l’angle de la rue du presbytère, une maison à façade du 18e siècle. Dans la maison du n°17 ont séjourné Suzanne Valadon et son fils, Maurice Utrillo. Tous deux ont peint quelques vues d’Irigny. En face, un puits faisant partie de la maison du boulanger, témoigne de l’histoire médiévale d’Irigny.  

Prendre à droite la rue Delbourg. Belle vue sur le chevet de l’église et le clocher. Un escalier de pierre sur la droite permet de remonter vers le château. A gauche, la « maison de la tour », datant du XVIe siècle mais beaucoup modifiée, elle abrite aujourd’hui nombre d’activités socioculturelles. Revenir vers la mairie, remonter la rue, sur la gauche, jusqu’à la place de la croix jaune. La croix, accolée contre une maison date de 1811 et repose sur un socle de pierre de taille du XVIIe siècle, vestige de l’ancien pilori. Au n°2 de la place, une maison du XVIIe. Prendre vers la droite la rue de La Visina.

6-Rue de la Visina et cimetière de Taillepied : Au n°9, porte cochère et porte piétonne présentent de beaux encadrements de pierre. En façade, une niche abrite une vierge très ancienne. Sur la place, devant le cimetière, un puits ancien avec une superstructure de galets roulés par les glaciers quaternaires qui couvraient la vallée du Rhône. Le cimetière témoigne de l’évolution des goûts en matière de monuments funéraires. Certains mausolées très ornés de colonnes, frontons, sculptures diverses, d’autres très sobres. Le monument aux morts, œuvre de Max Lerrant (de son vrai nom Adrien Robert) architecte et peintre lyonnais, est caractérisé à la fois par sa situation dans un cimetière (en général il se trouve plutôt sur une place de la commune) et par la figuration du soldat représenté couché ce qui est très rare. Revenir vers la rue de la Visina.

Plusieurs maisons aux porches de pierre de taille. Au n°16, le porche est ceint de pierre de grès jaune ce qui est une originalité.

Suivre à droite la rue de Grange Haute, puis, à gauche, la rue Daisy-Georges Martin, martyre de la résistance. Au n°5, une vieille demeure de vigneron, datée de 1769,  typique, avec ses locaux de vinification et de stockage du matériel agricole au rez-de-chaussée et à l’étage, les locaux d’habitation auxquels on accède par un escalier extérieur.

Faire demi-tour et revenir par la rue Baudrand.

7- Rue Baudrand : Au n°41, une maison remarquable. Au début du XIXe siècle, c’est une des plus grande du village. Est-ce pour  cela qu’en 1815, les élections municipales se feront dans cette maison ? Elle a été construite probablement par un bourgeois de Lyon, hors agglomération, et, donc, pourvue d’aménagements permettant sa défense. Le très grand portail d’entrée était surmonté d’une voûte en demi cercle, un «assommoir».  On n’en voit que les traces du soutènement. Le corps de logis et sa tourelle d’escalier semblent dater du XVe siècle, et font penser à certaines demeures du vieux Lyon. Deux colonnes et des arcs de pierre, des fenêtres à meneaux forment une  façade remarquable. Les marches d’accès à la tourelle sont taillées dans du calcaire à gryphées (huitres fossiles) extrait des Monts d’Or lyonnais, calcaire que l’on retrouve dans  nombre d’habitations de la région.

8- Rue du 8 mai 1945 : Au n°22, un mur permet de remarquer un type de  construction fréquent : assemblage de galets roulés par le glacier du Rhône et aux formes  arrondies,  tenus par du mortier. Au n°26, un mur nu, sans crépi,  permet de bien remarquer la manière dont il est bâti.

Plan centre Irigny